Guy STENER
XV de France
Sur le terrain


12 - 0


14 - 8
( Stade du Matin )


14 - 9
( Stade du Matin )


3 - 3


5 - 9
Finales
Internationales

Biographie
Etudiant au collège de CUSSET, il joue au football jusqu'à l'âge de 14 ans. C'est son ami Guy LIGIER, le futur pilote automobile, qui lui conseille le rugby. Il débute le rugby en Cadet à VICHY et démarre sa carrière au poste de n°8. Il cumule tout de même les disciplines sportives. Outre le rugby, il pratique toujours son sport de prédilection. Il devient même Champion d'Auvergne au poste de gardien avec le club de VICHY. L'été, il pratique le water-polo avec les Dauphins du Bourbonnais. Il poursuit ses études de kinésithérapie à PARIS et signe au PUC en 1949 après des débuts en équipe senior à VICHY 17 ans en n°10. En 1950, il est déjà défini comme une "future étoile" après des prestations remarquées face aux sélectionneurs André VERGER et Adolphe JAUREGUY. Il revient au RCV en 1951 repart ensuite au PUC en 1954. Fan de jazz style New-Orleans, admirateur de Sydney BECHET, LUTHER et Louis ARMSTRONG, Il fréquente le Quartier Latin et Saint-Germain-des-Prés et rapidement surnommé "L'Apollon". C'est à cette période qu'il décroche ses 5 sélections, 3 lors du Tournoi de 1956 et les 2 suivantes lors de la Tournée historique en AFRIQUE DU SUD où il sera titulaire lors des 2 tests-match.. Ses séjours aux ETATS-UNIS lui octroieront un rôle d'interprète et de masseur. Après une interruption de sa carrière avec un nouveau séjour à l'étranger, Il signe ensuite aux HARLEQUINS de LONDRES et revient en 1961 au RCV jusqu'en 1962. Il effectue une dernière pige au CUC. Jouissant d'une forte réputation professionnelle, Guy STENER décède prématurément d'une leucémie (1) à PARIS. Sa dépouille repose au cimetière des Bartins à VICHY. En avril 1974, un tournoi à 7 portant son nom a lieu au stade Charléty et réunit de nombreux internationaux de plusieurs nations. (1) D'autres sources indiquent une maladie des reins. (source : "100 ans de rugby à VICHY" - "LE RUGBY FRANCAIS" de Gilles GAUTHEY et Edouard SEIDLER - Gallica)