Georges Roger Max ROUSIE

"Maxou"

Né le : 14/07/1912 à Marmande (Lot-et-Garonne)
Décédé le : 02/06/1959 (46 ans) à Saint-Justin (Landes)
Taille : 1m78
Poids : 83kg
Poste(s) : 9
Profession : Multiples....

XV de France

Sur le terrain

Tournoi des 5 Nations

01/01/1931
N° 19 (non entré)
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Irlande IRLANDE

3 - 0
Stade Yves-du-Manoir COLOMBES
( Stade du Matin )
Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

24/01/1931
N° 9
drapeau Ecosse ECOSSE
vs
drapeau France FRANCE

6 - 4
Murrayfield Stadium EDIMBOURG

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

28/02/1931
N° 16 (non entré)
drapeau Pays de Galles PAYS DE GALLES
vs
drapeau France FRANCE

35 - 3
Saint-Helen's SWANSEA

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -

19/04/1931
N° 9
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Allemagne ALLEMAGNE

34 - 0
Stade Yves-du-Manoir COLOMBES
( Stade du Matin )
Essais : 2
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -

17/04/1932
N° 9
drapeau Allemagne ALLEMAGNE
vs
drapeau France FRANCE

4 - 20
Waldstadion FRANCFORT SUR LE MAIN

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 1
Drops : 0
Carton : -

26/03/1933
N° 9
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Allemagne ALLEMAGNE

38 - 17
Parc des Princes PARIS

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -

25/03/1934
N° 18 (non entré)
drapeau Allemagne ALLEMAGNE
vs
drapeau France FRANCE

9 - 13
Hindenburg Stadium HANOVRE

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -

Finales

Demi de mêlée - VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV)
VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV) : 0
VS
AGEN : 0
Inconnu Stade Inconnu
Demi de mêlée - VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV)
VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV) : 0
VS
AGEN : 0
Inconnu Stade Inconnu
Demi de mêlée - VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV)
VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV) : 0
VS
AGEN : 0
Inconnu Stade Inconnu
Demi de mêlée - VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV)
VILLENEUVE-SUR-LOT (CAV) : 0
VS
AGEN : 0
Inconnu Stade Inconnu

Biographie

Max (Georges Roger à l’état civil) ROUSIE est né le 14 juillet 1912 à MARMANDE mais il s’installe très rapidement à VILLENEUVE-SUR-LOT où ses parents vont exploiter une boucherie.

Surnommé « Maxou », il commence le rugby à l’âge de 7 ans en jouant avec un ballon de rugby fait avec des chiffons. Il intègre ensuite l’équipe des Coq Rouges de VILLENEUVE-SUR-LOT à l’âge de 10 ans et évolue également dans l’équipe scolaire des Liserons du collège. Doté de capacités physiques au-dessus du lot et d’un bagage technique peut être inné, il effectue de grandes rencontres. Il s’entraine constamment avec ses amis avec une vessie de porc gonflée qui fait office de ballon.

Il démarre en équipe senior à l’âge de 15 ans avec la première entité du C.A. VILLENEUVE-SUR-LOT face à LIMOGES. Malgré les réticences de certains dirigeants par peur de la blessure, il est finalement lancé. Il réussit un matche exceptionnel malgré une fracture du poignet.

En fin d’année 1930, il est convoqué avec l’Equipe de FRANCE pour un match entre l’équipe A et l’équipe B. Il évolue à la mêlée de cette dernière dans une rencontre arbitrée par Gilbert BRUTUS. La presse le présente déjà comme une véritable révélation. Remplaçant pour la rencontre FRANCE-IRLANDE du 1er janvier 1931, il décroche sa première cape le 24 janvier 1931 face à l’ECOSSE au pays des chardons en compagnie de ses 2 amis Ernest CAMO et Jean GALIA qui joueront un rôle prépondérant dans la suite de sa carrière. Bien que pas mal sanctionné par l’arbitre, il marque les esprits Ecossais. Les Bleus échouent sur le score de 3-0 et Max ROUSIE manque un essai de très peu. Une nouvelle fois remplaçant pour le match au PAYS DE GALLES le 28 février 1931, où Lucien SERIN évolue en n°9 et malgré une débâcle par 35 à 3, il est encore sur le banc pour le match à COLOMBES face à L’ANGLETERRE le 6 avril 1931. Les Bleus battent les Britanniques 14-13 mais Lucien SERIN décide de lui céder sa place pour le match face à l’ALLEMAGNE à COLOMBES le 19 avril 1931. Il s’illustre en réalisant un match époustouflant et en marquant 2 essais. Il enchaine ensuite avec une tournée au MAROC avec l’Equipe de FRANCE début mai 1931.

En club, il décroche le titre de Champion du PERIGORD AGENAIS avec VILLENEUVE-SUR-LOT de 1930 à 1933. Il est annoncé avec insistance du côté du S.A. BORDELAIS pour la saison 1931-1932. Ce Championnat est marqué par une forte rivalité avec le S.U. AGEN. Le titre de 1932 est décroché grâce à une pénalité de plus de 50 m de Max lors de la finale à domicile face aux Agenais. L’année internationale 1931-1932 est marquée par une rupture des relations avec les Britanniques si bien que l’Equipe de FRANCE se contente de matches avec les sélections régionales auxquels Max assiste.

Quasiment 1 an jour pour jour après sa dernière sélection, il obtient la suivante toujours face à l’ALLEMAGNE mais cette fois-ci à FRANCFORT où il convertira une pénalité.

Il exerce à cette époque la profession de tueur aux abattoirs de VILLENEUVE-SUR-LOT. Pour continuer de s’entretenir musculairement hors saison il pratiquait activement la natation.

La saison 1932-1933 est celle du début des conflits au sein du club. Jean GALIA est limogé après l’affaire François NOGUERES (1). Son absence handicape le C.A.V. qui ne franchit pas le cap. De plus, Max ROUSIE, étincelant de match en match, devient LA cible. Le C.A.V. échoue pour atteindre la finale nationale.

En 1933, il effectue son service militaire à AGEN et intègre l’équipe de l’Armée Française alors que des rumeurs l’envoyaient effectuer son service à TOULON avec une signature au R.C.T. Les relations avec les Britanniques toujours rompues, il n’y a toujours pas de rencontres internationales. Lors d’un match face à une sélection parisienne, il est encore une fois au-dessus de lot et déstabilise totalement les adversaires.

Adresse, justesse, courses, coups de pied, vision du jeu. Tout est parfait. Ses performances athlétiques sont remarquables : 11s au 100m et 6m90 à la longueur. Sans le savoir, il décroche sa dernière sélection le 26 mars 1933 face à l’ALLEMAGNE au Parc des Princes avec une victoire sur le score de 38 à 17. Max ROUSIE décroche seulement 4 capes à XV.

En avril 1933, le club de CHALON-SUR-SAÔNE organise une rencontre exhibition entre l’A.S. MONTFERRAND et AGEN afin de renflouer ses caisses. Max ROUSIE, fidèle à sa gentillesse, se propose de renforcer ces derniers avec l’accord du Président de la FFR (2). La publicité faite autour de la rencontre remonte jusqu’à la FFR qui ouvre une enquête et sanctionne le club organisateur par un blâme ! Max ROUSIE est aussi au centre d’une affaire qui provoque de l’émoi : il quitterait son club pour signer à GRENOBLE. Il faut l’intervention iséroise fin septembre (!!) pour mettre fin à la rumeur.

La saison 1933-1934 est particulière. Absent en raison d’une maladie (la presse parle de jaunisse), la saison s’achève en janvier pour Max ROUSIE, victime d’une agression biarrote qui occasionne sa deuxième fracture de la mâchoire en plein milieu du menton. Henri ITHURRITZ est désigné coupable, mais en bon gentleman, Max ROUSIE déclaré que le coup est involontaire. VILLENEUVE-SUR-LOT et ses joueurs sont clairement ciblés.

Vient le moment où le club bascule à XIII. Les débuts de « Maxou » sont tonitruants. Il fait l’admiration des supporters chevronnés de WIGAN, LEEDS, WARRINGTON, lors de la tournée villeneuvoise en ANGLETERRE. Ils parlent d’un « prodige » et d’un joueur « jamais vu » et « prodigieux » dans la discipline. La presse parle d’un « as ». Le Président de la Fédération britannique indique qu’il aurait totalement sa place en Rugby League et parle d’un joueur « splendide ». En octobre 1934, alors que Max n’en finit plus d’être couvert de lauriers après seulement quelques mois de pratique, il déclare que « le Treize, c’est le vrai rugby ! ». A cette même période, il renforce l’équipe de BORDEAUX qui bat HUNSLET, dernier gagnant de la Coupe d’ANGLETERRE. Ces derniers le qualifient de « diabolique ». Il défie tous les chiffres puisqu’en décembre 1934, il compte déjà 295 points marqués depuis le début de la saison internationale ! Il lui arrive occasionnellement de renforcer l’équipe de LYON-VILLEURBANNE lors de rencontres face à des sélections anglaises.

En mars 1935, l’équipe de FRANCE tient tête à l’ANGLETERRE dans un match nul 15 partout avec une Max entre « magnifique » et « étincelant ». Avec son club, il vit une grande désillusion avec l’élimination en demi-finale de la Coupe de FRANCE par LYON-VILLEURBANNE en avril à BORDEAUX. Le C.A.V devenu S.A.V. décroche le titre de Champion de FRANCE de Jeu à XIII (le terme « rugby à XIII » est interdit après-guerre). Lors de la saison suivante, il renforce épisodiquement l’équipe de CÔTE BASQUE XIII et se blesse pour la troisième fois à la mâchoire face à PARIS XIII en mars 1936 en aplatissant. Il termine finaliste de la Coupe de FRANCE.

Max ROUSIE, par la qualité de ses matches, devient une icône de la discipline même vis-à-vis des Britanniques et des nations des antipodes. Il rejoint ensuite le club de ROANNE sous la forme d’un transfert évalué à 30.000 francs de l’époque. En parallèle, il travaille dans une bonneterie de la ville du textile. Bien que toujours excellent, Max ROUSIE a - de l’avis de villeneuvois (frustrés ?) - perdu de sa superbe. Il décroche tout de même la Coupe Lord Derby (Coupe de FRANCE) en battant le S.A.V en 1938 puis le titre de Champion de FRANCE l’année suivante toujours contre le même adversaire. Sa célébrité est grandissante. Il devient l'égérie d'une marque de lame de rasoir en fin d'année 1937. Les annonces publicitaires se multiplient dans la presse.

Lassé de son travail, il se lance dans la parfumerie à TOULON avec son ancien coéquipier du XV DE FRANCE Léopold SERVOLE. Mais Robert « Bob » SAMATAN, entraineur roannais, exige une présence totale au club. Ainsi, Max ROUSIE se voit offrir par son Président M. DEVERNOIS une boucherie chevaline clés en main.

Il dispute 15 rencontres internationales avec l’équipe de FRANCE à XIII et remporte des victoires de prestige telle que la première victoire française des 2 rugbys en ANGLETERRE et la Coupe d’Europe des Nations (un équivalent du Tournoi des V Nations) en 1939 à BORDEAUX pour le dernier match. Il sera international à l’ouverture, au centre, troisième ligne et à la mêlée.

En septembre 1939 vient l’heure de la mobilisation. Incorporé au 12e Régiment d’Artillerie Coloniale à AGEN, il accomplit un exploit en 1940 qui lui vaudra la Croix de Guerre avec étoile de bronze (3). Equipé d’un canon de 75, il réussit malgré tout à détruire des tanks allemands qui le talonnaient.

Parallèlement, le gouvernement de VICHY met fin au rugby à XIII d’un simple coup de crayon. En novembre 1940, il tente un retour à XV au sein du LYON O.U. mais ses prestations ne sont pas convaincantes.

Début 1941, il est accueilli par le Collège National d’ANTIBES en qualité de moniteur olympique sous l’égide du Commissariat Général aux sports. Il est accompagné d’André CHILO et Eugène RIBERE. Il joue quelques matches avec le club de NICE et devient le capitaine de la sélection Littoral-Provence avec laquelle il est finaliste de la Coupe Nationale face à la Côte d’Argent en avril 1942 (4). Il tente même de se lancer dans la lutte.

En 1944, Jean GALIA le contacte pour signer à TOULOUSE à XIII. Mais, âgé de 32 ans, usé par la guerre mais aussi les innombrables blessures causées par le rugby (5) il s’astreint à quelques entrainements et matches sans éclat. En 1943, la presse annonce sa nomination au poste de moniteur du Commissariat général aux Sports à MARSEILLE et licencié à l’OLYMPIQUE. Sans d’autres traces dans les archives.

Il part découvrir l’Amérique en embarquant dans un bateau comme laveur de vaisselle pour les uns, steward pour les autres. En septembre 1945, il est victime d’un grave accident de la route à JUAN-LES-PINS où il vit et s’est établi en tant que barman. Ejecté de sa voiture après avoir pris un virage trop sèchement, il est blessé à la tête et obligé à un repos absolu.

Il entrainera ensuite PARIS XIII en février 1946. Mais déçu et plus en phase avec la discipline, il envisage à l’intersaison 1946-1947 de revenir à XV et MAZAMET pout terminer sa carrière de joueur. Il demande sa requalification en novembre 1946 mais essuie un refus de la FFR et un accord finalement en février 1947 seulement pour entrainer.

Sa carrière immense terminée, c’est celle de l’aventurier qui démarre. Annoncé partout et nulle part, il connait un début d’après-carrière compliqué, l’arrêt provoquant chez lui beaucoup de mélancolie. Il n’était pas encore question de « petite mort » dans les années 40. Grisé par une carrière qui aurait pu être exceptionnelle sans la rupture diplomatique à XV puis la Deuxième Guerre Mondiale, Max ROUSIE était constamment en recherche de nouveaux horizons et de sensations.

En 1948, il vient s’installer dans sa région natale où il exploite un café à SAINT-SYLVESTRE. Il entraine également PENNE XIII et rechausse furtivement les crampons avec le club qui passe à deux doigts du titre national de sa catégorie. Malgré tout, il reste fortement nostalgique de ses années de gloire. Il sombre petit à petit mais il est repris en mains par le Docteur SARREMEJEAN, président de son dernier club.

Le décès brutal de Jean GALIA le 18 janvier 1949 l’affecte profondément. Il part ensuite s’installer à BEHOBIE en décembre 1950 au pied de la frontière espagnole où il va exploiter l’auberge Louis XIV avec son épouse. Mais il continue à mener une vie des plus dissolues et il ne se défait pas de ses problèmes avec l’alcool. Un soir il est tabassé par trois contrebandiers espagnols qui le laissent pour mort. Il réussit à rentrer chez lui après maints efforts. Opéré en urgence, une mauvaise réaction à l’éther lui provoque une très sévère réaction. Le Docteur SARREMEJEAN, accouru à son chevet, le prend en charge. Grâce à lui, Max ROUSIE, ne boira plus jamais d’alcool.

Il refait parler de lui en 1958 lorsqu’il est nommé moniteur d’éducation physique à HASSI-MESSAOUD ville pétrolière d’ALGERIE. La surprise est grande puisqu’il est annoncé aux U.S.A. qui veulent absolument le recruter pour les initier au XIII. Le 24 mai 1959, il se rend à VILLENEUVE-SUR-LOT pour fêter les 25 ans de la naissance du Jeu à XIII où se retrouve l’ensemble du monde treiziste de ses débuts jusqu’à cette date. Max ROUSIE y est décoré de la médaille d’or de la Fédération par Antoine BLAIN.

Le 2 juin, il file au petit matin direction MONT-DE-MARSAN pour y rejoindre Camille PEDARRE, président de MONT-DE-MARSAN ainsi que des amis. C’est son dernier jour de vacances avant son retour à HASSI-MESSAOUD. La voiture conduite par Gabriel GENOUD, ancien joueur de VILLENEUVE XIII arrive bien trop vite dans le village de SAINT-JUSTIN. Elle dérape dans un virage, arrache un poteau téléphonique et va s’encastrer dans la murette d’une maison située à une cinquantaine de mètres de là. Lors de son embardée, la portière du conducteur s’ouvre et Gabriel GENOUD est éjecté. Il en sortira indemne et totalement meurtri. Lucien DELMEJA qui se tenait à côté du conducteur décède lors de son transport à l’hôpital de MONT-DE-MARSAN.

Max ROUSIE est tué sur le coup, victime d’une fracture du crâne. L’annonce de son décès provoque un terrible choc dans le monde sportif français et notamment dans les deux disciplines du rugby. De ses 18 ans à ses 28 ans, il a éclaboussé de sa classe le rugby des 2 codes. Il est encore considéré à ce jour par certains comme le plus grand joueur de tous les temps. Le bouclier attribué au vainqueur du championnat de FRANCE de rugby à XIII porte son nom dès 1960.

Ses obsèques sont célébrées à VILLENEUVE-SUR-LOT au lendemain de son décès. Sa célébrité lui aura permis de côtoyer et de se lier à de grands sportifs : Jules LADOUMEGUE, Charles PELISSIER, Marcel THIL et Marcel CERDAN.

Grand amateur du Tour de FRANCE, il était très souvent un membre assidu de la Caravane. En 1948, il y prend part en compagnie de célébrités telles que Maurice CHEVALIER ou de sportifs nommés Jean PRAT ou le footballeur Larbi BENBAREK.

Son attrait pour la gent féminine, lui vaut quelques déboires. Il se marie une première fois en juillet 1937 avec une Villeneuvoise nommée Simonne Andrea Marcelle Monique FLEURY coiffeuse au « Fémina-Salon" boulevard Bernard Palissy (Née le 11/11/1914 à VILLENEUVE-SUR-LOT et décédée le 23/01/2006 à SECLIN). Ils eurent un fils prénommé Max né le 15 juillet 1944 (6).

Après son divorce, il épouse une roannaise Magali Eléonore Virginie VADON (née le 05/06/1919 en NOUVELLE-CALEDONIE et décédée à HENDAYE le 24/01/2012) qui fut sa dernière épouse et avec qui il s’installe à BEHOBIE. Ils se marient à URRUGNE le 31 décembre 1951 et divorcent le 21 octobre 1957 à BAYONNE.

(1) VILLENEUVE-SUR-LOT souhaite décrocher le Brennus en 1933. François NOGUERES, joueur prometteur de PERPIGNAN, effectue son service militaire dans le Lot. Un télégramme signé « Jean » lui est envoyé en lui proposant de venir discuter moyennant des frais de déplacement remboursés. Ce télégramme arrive (comment ?) dans les mains de Marcel LABORDE le président perpignanais, qui alerte la FFR. Celle-ci y voit du professionnalisme déguisé. Jean GALIA accusé (bien qu’il niera jusqu’à la fin de ses jours) est disqualifié le 16 novembre 1932 puis radié du XV en janvier 1933. Georges BORDENEUVE et M. DE PERRICOT, président et vice-président du club, subissent le même sort. Cette affaire va sans le savoir entrainer un bouleversement. Les Anglais soucieux de chercher un ambassadeur du XIII en FRANCE, s’adressent à Jean GALIA et l’invitent pour un match de prestige entre l’ANGLETERRE et l’AUSTRALIE à PARIS. Séduit, il constitue une sélection de quinzistes français pour une tournée d’initiation en ANGLETERRE. Grâce aux Galia’s Boys, le XIII arrive en FRANCE.

(2) Jean DAGUERRE, René FINAT et Antonin BARBAZANGES renforcent l’A.S.M.

(3) Max ROUSIE fut également décoré par ailleurs de la Médaille d’Or de l’Education Physique et des Sports et de la Médaille de Vermeil de la ville de Paris.

(4) La Coupe Nationale oppose la meilleure équipe de la zone occupée face à celle de la zone non occupée.

(5) Dans sa nécrologie du 03 juin 1959, le grand spécialiste du XIII René VERDIER parle de « sept fractures de la mâchoire, une fracture de l’occiput, une au temporal gauche, des dents cassées, les deux clavicules, plusieurs côtes fracturées et les deux genoux et poignets fracturés ou déchirés en plusieurs circonstances. »

(6) Max ROUSIE fils découvre son véritable nom en intégrant le service militaire en 1962. Il vit avec sa mère à NICE jusqu’en 1959 avant qu’ils ne s’installent à PARIS. Sa mère avait pris soin de lui donner le nom de BOUHIER. Une de ses tantes lui révèlera qui était son vrai père. Après de nombreuses recherches, il découvrira que le testament de son père a été mal interprété et a fait l’objet de douloureuses procédures. Max ROUSIE fils a exercé la profession de chirurgien-dentiste à SECLIN en compagnie de sa femme. Il est père de cinq enfants.

(Sources : recherches FinalesRugby : « MAX ROUSIE LE DIEU DU STADE » d’Ernest CAMO – Archives du journal « Sud-Ouest » - Retronews – Gallica - Pierre CHAPUIS Mr. Histoire du XIII - "L'épopée du 13 Vert et du sport villeneuvois" de René VERDIER)

Sélections

France

Carrière en clubs

Après-carrière en clubs

Entraîneur
1946 à 1946
Entraîneur
1946 à 1947

Bibliographie