Maurice LABEYRIE

Né le : 03/10/1887 à Saint-Geours-de-Maremne (Landes)
Décédé le : 10/03/1969 (81 ans) à Chelles (Seine-et-Marne)
Taille : 1m74
Poids : 83kg
Poste(s) : 5
Profession : Militaire de carrière. Professeur d'éducation physique.

XV de France

Sur le terrain

RENCONTRE NON OFFICIELLE
Tournoi Olympique

05/09/1920
N° 5
drapeau Etats-Unis ETATS-UNIS
vs
drapeau France FRANCE

8 - 0
Stade Olympique ANVERS

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Carton : -

Biographie

Maurice LABEYRIE est né le 3 octobre 1887 à SAINT-GEOURS-DE-MAREMNE (Landes).

Il est le fils de Jean Baptiste Léon LABEYRIE, cultivateur résinier né en 1863 à SAINT-GEOURS-DE-MAREMNE et de Marie CHATON, née le 30 avril 1867 également à SAINT-GEOURS-DE-MAREMNE et décédée le 16 décembre 1930 à RIVIERE-SAAS-ET-GOURBY (Landes).

Il est l’aîné d’une fratrie de deux garçons et trois filles :

- Maurice 1887-1969

- Pierre Martial 1889-1972, décoré de la Médaille de la Victoire

- Maria 1891-

- Mathilde 1894-1952

- Jeanne 1900-1976 

La famille vivait dans une ferme au lieu-dit « Poudepé » le long de la Nationale 10 (devenue A63) à hauteur de SAUBUSSE. Le nom LABEYRIE trouve son origine dans la déformation de « la bergerie ».

Issu d’une famille de cultivateurs résiniers, Maurice LABEYRIE est appelé à l’activité militaire en octobre 1908 au sein du 14e Régiment d’Artillerie de TARBES où il sera 2e canonnier conducteur. Il devient Brigadier en juillet de l’année suivante et Maréchal des Logis en décembre de la même année. Il décide ensuite de se réengager trois fois avec des contrats d’une année.

Durant cette période, il évolue au sein du STADOCESTE TARBAIS avec qui il devient Champion d’Armagnac-Bigorre en 1914. Ce titre donne la possibilité de disputer les phases finales du Championnat de France. TARBES ira jusqu’en finale face à l’A.S. PERPIGNAN mais devra s’incliner 8 à 7. Doté d’un solide gabarit pour l’époque (1m74 pour 83kg annoncés), il évolue au poste de deuxième ligne droit, dévoué à la « poutre » du pack.

En 1915, il passe au 118e Régiment d’Artillerie Lourde avant de partir au 117e d’AGEN en octobre 1917. A cette époque, il évolue à ROCHEFORT ou LA ROCHELLE selon les sources et au sein de l’équipe militaire.

Durant les combats de la Grande Guerre, il aura effectué cinq années de campagne contre l’Allemagne et notamment dans les Balkans. Il recevra la Médaille Militaire le 16 juin 1920 après avoir été cité à deux reprises en septembre 1916 et novembre 1918 notamment pour sa bravoure et son sang-froid. Une mission de courrier particulièrement dangereuse accomplie en février 1922 lui vaudra la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs avec étoile d’argent.

En mars 1919, il s’engage une nouvelle fois mais pour quatre ans.

En juin 1919, il est muté au 18e Régiment d’Artillerie toujours à AGEN. Il signe tout de même au RACING CLUB DE FRANCE. Il n’y restera qu’une saison mais obtiendra de belles satisfactions sportives en devenant international militaire en mars 1920, finaliste une nouvelle fois du Championnat de France face à ses anciens coéquipiers tarbais. Pilier droit pour cette rencontre, il s’inclinera une nouvelle fois.

Il obtient une sélection avec la grande équipe de France en septembre 1920 en affrontant les USA dans le cadre des Jeux Olympiques. Curiosité de l’Histoire, cette rencontre n’est pas comptabilisée comme officielle. Il évolue cette fois ci à son poste de prédilection.

Après une mission militaire en Autriche et une affectation au 83e Régiment d’Artillerie de VINCENNES, il retourne brièvement au 18e d’AGEN avant d’être affecté à l’Ecole Militaire d’Infanterie de SAINT-MAIXENT. Il change de corps d’armée en passant de l’Artillerie Lourde à l’Infanterie.

Parallèlement à cette nouvelle mutation, il signe en fin d’année 1920 dans le club de rugby de sa ville d’affectation. En mars 1921, ses prestations remarquées lui permettent d’intégrer la sélection des Charentes – tout comme en 1922 - mais il n’a plus les faveurs de la sélection nationale. Il est à nouveau sélectionné en équipe de France militaire en avril 1921 mais devra se contenter d’être remplaçant.

Maurice LABEYRIE pratique également l’athlétisme et notamment le lancer du javelot, discipline avec laquelle il devient Champion des Charentes en juin 1921.

Il est promu adjudant en octobre 1921. Le mois suivant, Maurice LABEYRIE est présenté par la presse comme professeur d’éducation physique à l’Ecole de SAINT-MAIXENT. Il est par ailleurs correspondant local pour la journal « L’Auto ».

Le 15 avril 1923, il épouse Françoise Anna DARRIGAND dite « Emma », née le 5 février 1894 à RIVIERE-SAAS-ET-GOURBY (Landes) et décédée le 23 février 1988 à VERDELOT (Seine-et-Marne).

De leur union, naitront :

- Hector Henri Léon, né le 20 juillet 1924 à SAINT-MAIXENT-L’ECOLE (Deux Sèvres).Devenu Saint-Cyrien promotion 1944, il est décédé lors d'un accident en manœuvres le 18 mai 1945 à CHERCHELL (Algérie)

- Clotilde Marie Mauricette, née le 7 mars 1927 à SAINT-MAIXENT-L’ECOLE (Deux-Sèvres) et décédée le 26 juillet 2018 à EVE dans l’Oise. Elle était institutrice.

Affecté ensuite au 32e Régiment d’Infanterie en janvier 1924 puis au 65e en en mai, il aura entre temps rejoint les rangs du club de rugby de NIORT dont il sera le capitaine. En février 1929, il reçoit le titre d’Officier d’Académie.

Nous perdons ensuite sa trace. Il a terminé sa carrière professionnelle dans les services administratifs de l'armée.

Le 11 février 1962, le Journal Officiel indique qu’il sera décoré en qualité de Chevalier de la Légion d’Honneur. Ses états de service font état de 28 années de services militaires et 5 ans de campagnes lors de la Première Guerre Mondiale.

Après avoir quitté MERIGNAC, (Gironde) il a habité GOURNAY-SUR-MARNE (Seine et Oise puis Seine-Saint-Denis) de 1956 à 1963 puis CHELLES (Seine-et-Marne) jusqu'à la fin de sa vie.

Après avoir mis un terme à sa carrière de rugbyman il s'est mis au tennis et a eu un rôle très actif au sein du club local (ASCC tennis de Chelles). Après sa mort le nom de "Stade Labeyrie" a été donné aux deux courts de tennis situés rue Florian et aujourd'hui disparus.

Maurice LABEYRIE est décédé le 10 mars 1969 à CHELLES. Il est inhumé dans sa région natale à RIVIERE-SAAS-ET-GOURBY.

(sources : recherches FinalesRugby : Gallica – Retronews – Filae – Geneanet – archives militaires des Landes – archives Leonore)

Un très grand merci à M. Bernard MACHOEL, son petit-fils (fils de Clotilde) pour ses précisions et précieux documents.

 

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