Pierre Alexis Louis FAILLIOT
"L'Autobus"
XV de France
Sur le terrain
16 - 15
( Stade du Matin )
0 - 15
25 - 5
6 - 11
31 - 3
8 - 18
20 - 0
8 - 11
Finales
Biographie
Fils d'Auguste FAILLIOT qui fut maire et député du 4e arrondissement de PARIS et d'Henriette SAUVIER. Auguste FAILLIOT est un négociant en papiers influent. Il est en effet Président de la Chambre Syndicale du commerce des papiers de France et Officier d'Académie. Pierre FAILLIOT est un ancien élève de Janson de Sailly en compagnie de Marcel BURGUN où ils préparaient leur entrée à Centrale, ils font la connaissance de Géo ANDRE (qui préparait maths élémentaire) qui sera un des ses adversaires sur les pistes d'athlétisme. Il effectuera également ses études à Albert Le Grand et l'école Duvigneau de Lanneau (il y est présent en 1908) et deviendra Ingénieur Arts et Manufacture.
Pierre FAILLIOT fut, pour sa première sélection, le grand bonhomme de la victoire face à l'ECOSSE en 1911, en marquant deux essais d'abord, mais peut-être plus encore, en venant de l'aile opposée arrêter la course de l’Écossais YOUNG qui en fin de partie s'apprêtait à marquer l'essai de la victoire. Après cette première sélection, il fut encore retenu à sept reprises en équipe de FRANCE jusqu'en 1913.
Au cours de ces rencontres internationales, il marqua trois essais supplémentaires, portant ainsi son total à cinq, record qui ne fut battu que le 23 mars 1922 par Adolphe JAUREGUY. Il fut également international de guerre face aux Tankers britanniques en 1918.
Le rugby, ce Centralien l'avait découvert lors de son cursus scolaire à Albert le Grand, Janson de Sailly et Duvignau de Lanneau. En club, après un court passage au STADE FRANÇAIS, il l'avait surtout pratiqué au RC FRANCE avec lequel il fut finaliste malheureux du championnat en 1912.
Après son décès précoce des suites d'une longue maladie le 31 décembre 1935 à PARIS, la FFR donna son nom à la Coupe Nationale inter-comités, jusque-là appelée Coupe des Maoris.
A côté du rugby, ce grand sportif de 90 kg pour 1m81, pratiqua la pelote basque (il fut un temps président de la Fédération Française de ce sport) et surtout l'athlétisme. Il était défini comme "l'apôtre" de la pelote basque à PARIS.
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de 1912 sur 4X400 m, il était également sélectionné pour ces jeux au pentathlon, décathlon et relais 4x100 m. Il fut recordman de France du 400 m et champion de France sur 100m (1908-1909 et 1911), 200m (1909-1911 et 1912), 400m plat (1908-1909 et 1911), javelot et octathlon. 1l fut détenteur des records de France suivants : 300 mètres en 36' 3/5 ; 400 mètres en 49' - exploit fantastique a. l'époque — 500 mètres en 66" 3/5, enfin 800 mètres en 1'52'.
A la fin des JO de STOCKHOLM, il lance un cri d'alarme par un article paru dans le « Matin » pour manifester sa réprobation du peu de cas qu'on faisait officiellement en France de la préparation olympique. Pierre FAILLIOT déplorait les tendances professionnelles du moment des sports athlétiques, si bien que, fanatique du rugby, il avait interdit à ses fils de le pratiquer.
Capitaine à la fin de la Grande Guerre, cet industriel en papeterie a été décoré de la Croix de Guerre et Chevalier de la Légion d'Honneur.
Pierre FAILLIOT a épousé Marie PERRIGOT (04/11/1892-21/03/1959) le 17 avril 1914 à ARCHES (Vosges). Sa veuve épousera en 2e noces Henri LEVEE le 23 octobre 1942, international n°7 n°13 de la première équipe du XV de FRANCE en 1906. Le mariage sera de très courte durée car Henri LEVEE décèdera en captivité à SACHSENHAUSEN le 26 mars 1943.
(source : Francis MEIGNAN et recherches FinalesRugby)
Parenté ovale
Cousin de Henri LEVEE