Julien COMBE

Né le : 19/01/1886 à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne)
Décédé le : 22/07/1950 (64 ans) à Cambo-les-Bains (Pyrénées Atlantiques)
Taille : 1m68
Poids : 70kg
Poste(s) : 15
Profession : Entrepreneur en travaux publics.

XV de France

Sur le terrain


01/01/1908
N° 16 (non entré)
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Angleterre ANGLETERRE

0 - 19
Stade Yves-du-Manoir COLOMBES
( Stade du Matin )
Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

22/01/1910
N° 15
drapeau Ecosse ECOSSE
vs
drapeau France FRANCE

27 - 0
Inverleith EDIMBOURG

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

03/03/1910
N° 15
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Angleterre ANGLETERRE

3 - 11
Parc des Princes PARIS

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

27/03/1910
N° 15
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Irlande IRLANDE

3 - 8
Parc des Princes PARIS

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

02/01/1911
N° 15
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Ecosse ECOSSE

16 - 15
Stade Yves-du-Manoir COLOMBES
( Stade du Matin )
Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -
Tournoi des 5 Nations

01/01/1912
N° 16 (non entré)
drapeau France FRANCE
vs
drapeau Irlande IRLANDE

6 - 11
Parc des Princes PARIS

Essai : 0
Transformation : 0
Pénalité : 0
Drops : 0
Carton : -

Biographie

Julien André COMBE est né le 19 janvier 1886 à SOUPPES devenu SOUPPES-SUR-LOING en Seine-et-Marne. Il est le fils de Zéphir-Joseph COMBE (05/10/1848 - 02/01/1900), maître carrier, et de Olympe Eugénie Zoé GILBERT (23/08/1856 - 22/04/1904 [?)]. Il a un frère Joseph-Léopold (né le 27 févier 1876 à SOUPPES) avec qui il collaborera professionnellement.

Elève du lycée de VERSAILLES et de Janson de Sailly, il effectue sa carrière rugbystique au sein du STADE FRANÇAIS. Il occupa le poste d’arrière depuis au moins 1905 jusqu'en 1914. Il avait la réputation d'être « très sûr à l'arrière, solide comme un roc, avec un sang-froid extraordinaire, impeccable dans l'arrêt sur l'homme et sur le balle, avec, car nul n'est parfait, une trop grande lenteur à se débarrasser de la balle ».

International n°59, il décroche 4 sélections nationales entre 1910 et 1911 et sera membre de la sélection de PARIS. Il est toutefois appelé dans le groupe élargi 2 autres fois en 1908 et 1912. A son palmarès : en équipe nationale, il est l’arrière de la première victoire du XV DE FRANCE à domicile face à l’ECOSSE. Ce sera curieusement sa dernière sélection..

Avec son club, il dispute 3 finales de 1906 à 1908, année où il remportera enfin le titre après cette troisième rencontre consécutive face au STADE BORDELAIS UNIVERSITE CLUB.

Militairement, il est incorporé au 32e Régiment d’Artillerie des Batteries montées en octobre 1907. Mobilisé en suite lors de la Première Guerre Mondiale, il servira dans plusieurs régiments de l’Artillerie Lourde. Nommé Brigadier le 1er septembre 1917, il effectuera plusieurs campagnes en Allemagne. Il est démobilisé le 25 avril 1919 par la 24e Artillerie et se retire au Grand Hôtel de BORDEAUX.

Professionnellement, il est exploitant de carrières à SOUPPES-SUR-LOING, son frère Joseph-Léopold entrepreneur de travaux publics. En juillet 1910, ls fondent conjointement leur première société domicilié dans leur ville natale. En 1920 ils s’associent dans une (nouvelle ?) société nommée J et J COMBE dont le siège est situé 96 boulevard Malesherbes à PARIS, adresse professionnelle de son frère. Le 22 août 1930, le journal « L'Usine : organe de l'industrie des Ardennes et du Nord-Est » indique qu’il est promu au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Ils effectuent des travaux marquants à PARIS en participant notamment à l’élargissement du Pont d’Iéna ou la reconstruction du Pont de la Tournelle à la fin des années 20. Les affaires sont fort prospères, l’essentiel des matériaux provenant d’une carrière familiale de SOUPPES.

Amateur de belles voitures, Julien COMBE est souvent cité dans la presse automobile lors de l’évocation d’un modèle bien particulier : la Buick. Il est propriétaire de plusieurs exemplaires. Cette passion pour la vitesse lui occasionnera quelques déboires avec de nombreux accidents dont deux à quelques heures d’intervalle le 5 juillet 1931. Le premier à CHATELET-EN-BRIE. Après quelques heures en cellule de dégrisement, il heurte très violemment le véhicule du rédacteur en chef du journal « L’informateur de Fontainebleau ». qui est grièvement blessé.
Des témoins prennent le parti de la victime et un accrochage a lieu avec Julien COMBE qui décoche un coup de poing au maréchal-ferrant de la ville. Ces faits font par conséquent relatés dans la presse. Il sera condamné le 25 novembre 1931 à 16 francs d’amende pour violences à la suite de ces collisions. Mais il sera finalement amnistié.

Nous perdons trace de Julien COMBE à la fin des années 1930. Les Archives Commerciales de France annoncent le 06 mars 1939 la dissolution de l’entreprise des deux frères. Son nom est par ailleurs parfois orthographié COMBES. La fiche de mobilisation l’était également mais une rectification officielle – sans le S – a été effectuée en janvier 1934.

Julien COMBE s'éteint le 22 juillet 1950 à CAMBO-LES-BAINS (Pyrénées-Atlantiques).

(sources : Francis MEIGNAN pour la partie sportive + recherches FinalesRugby : Gallica – Retronews – Geneanet – Filae - archives de l'état-civil de Seine-et-Marne).

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